Tu es ta niche

Je dois t’avouer quelque chose.
J’ai un passe-temps favori, que certains pourraient classer comme un peu psychopathe : dès que le temps me le permet, j’aime m’asseoir en terrasse, commander un bon caramel macchiato ou un latte, sortir mon plus beau carnet… et observer les gens.

J’adore ça.
Je trouve ça fascinant.

Les personnalités, les postures, les styles vestimentaires, les démarches…
Le niveau d’assurance avec lequel ils font les choses ou parlent. Toutes ces choses invisibles et surtout l’énergie qu’ils partagent inconsciemment avec le monde extérieur. Et dont certains nous marquent terriblement.

On peut en faire une expérience sociale, si tu veux.
Sur les six derniers mois, quelles sont les personnes ou même les marques qui t’ont marqué.e fortement ?
Celles pour lesquelles tu as ressenti instantanément cette pulsion : « je veux la/le suivre, sans hésiter. Je veux m’imprégner de sa vibe. L’effet sur moi est indéniable. »

Spontanément, qui te vient en tête ?
Maintenant que tu as un ou plusieurs noms : pourquoi ? Qu’est-ce qui a résonné avec toi ?

Je mets ma main à couper que ce n’est ni la typo choisie, ni la palette de couleurs, ni les jolis mots bien packagés, encore moins la présence quotidienne sur Instagram.

Non.
Ce qui t’a happé.e, c’est sa présence, son énergie, son monde.

Pourquoi ?
Parce qu’on ne retient pas des mots, des images ou même des prises de position.
On retient ce que l’on ressent à travers une tonalité, une énergie, une présence, une force intérieure.

Et celles et ceux qui l’ont compris sortent de la course au « je dois me démarquer ».
Ce sillage personnel, subtil, presque invisible, est un atout puissant qui envoie un message fort : je n’ai pas besoin de validation extérieure, de suivre les tendances ni de crier plus fort que les autres pour être visible. Pour être vu.e, respecté.e, honoré.e. Pour que ceux qui vibrent comme moi me suivent, inconditionnellement.

Et c’est précisément à ce moment-là que tu te démarques.
Dans la vraie vie comme sur Internet.

 

CE QUE LES CRÉATEURS DE CONTENU ONT DE PLUS QUE 90 % DES ENTREPRENEURS.

 

Je te vois. Tu fais tout bien. Tu as une identité visuelle à toi, tu partages tes convictions, tu oses prendre position…
Et pourtant, tu ressens encore ce besoin de prouver que tu es différente. Tu tombes dans la spirale du contenu éducatif infini, pour démontrer que ta pensée sort du lot.

Alors tu dupliques une méthode de création de contenu qu’un célèbre coach vend, parce que « c’est grâce à ça qu’il a percé ».

Sauf qu’en faisant ça, tu repousses le vrai problème.
Oui, ta création de contenu semblera plus fluide, plus structurée.
Mais à combien d’autres personnes de ton secteur ou pas vas-tu finir par ressembler ? Parce qu’eux aussi auront appris la même méthode. C’est d’ailleurs marrant comme, avec un peu d’attention, on peut deviner qui a acheté à qui, rien qu’à la structure des posts.

Et pendant ce temps-là, tu vois des personnes qui sortent de nulle part et qui, d’un coup, deviennent magnétiques, même incopiables.

C’est là que la puissance du modèle des créateurs de contenu prend tout son sens.

Ces personnes n’ont rien de plus que toi. Elles sont simplement devenues, naturellement… leur propre niche.

Elles n’ont pas choisi :
domaine d’activité > cible > identité visuelle > niche.

Elles sont parties de leur histoire personnelle, de leurs aspérités, de ce qui a construit leur essence. Et elles ont créé autour.

Et quand tu structures ta stratégie de contenu autour de toi et non d’une compétence ou d’un service, tu deviens un monde dans le monde.

Mari S’infiltre, Lili Barbery, Anthony Bourbon, Major Mouvement, Hugo Philip, Alohalaïa, Alix Grousset…

Les exemples sont nombreux.
Ils ne jouent pas à « je te partage mes compétences pour que tu aies X »
Mais plutôt à : « je te partage qui je suis, mon essence, pour t’inspirer à atteindre tes propres objectifs. »

Et quand tu assumes, dans toute sa complexité, ton être, et que tu articules ton monde autour, tu changes de paradigme.

Tu entres dans ce fabuleux territoire :
ta simple présence suffit pour marquer les gens et rester dans leur esprit.

Ce n’est plus une course aux mots qui font mouche. C’est incarner une vibe, un style de vie, une façon de penser.

Ce n’est plus chercher de validation extérieure (dans le regard des autres ou dans les statistiques). C’est avancer sur ton propre chemin.

Ce n’est plus quémander de la visibilité. C’est devenir magnétique en faisant ressentir quelque chose.

C’est composer avec ton sillage personnel, pour générer continuellement des opportunités même en pleine évolution.

Et tu peux décider de changer de paradigme maintenant. En sortant de la course au meilleur carrousel ou au meilleur reel. Et en développant ton sillage.

 

LA STRUCTURE CACHÉE DE TON ESSENCE

 

Attirer. Faire ressentir. Marquer par ta présence. Créer de l’addiction. Ce n’est pas une question d’avoir quelque chose de spécial. C’est une question de psychologie. C’est : comment réveiller chez l’autre un sentiment de confort, de plaisir, de possibilités infinies… Ou même de souvenirs enfouis que l’on chérit.

Avant d’être dans le marketing, j’ai eu une première vie. J’évoluais dans la parfumerie de niche. Pas les parfums mainstream que tu trouves chez Sephora, où l’on passe d’un flacon à l’autre en changeant à peine un pourcentage.

Non.
La parfumerie où chaque jus est pensé. Où chaque matière, naturelle ou synthétique, est choisie pour une sensation, une mémoire, une culture.

Et toi, c’est pareil.

Un branding personnel puissant n’est pas une stratégie à copier. C’est une empreinte à révéler.

Comme un parfum, ton identité repose sur trois couches fondamentales :

• Les notes de tête (ce qu’on perçoit immédiatement). Objectif : capter l’attention, intriguer, créer une première cohérence.

• Les notes de cœur (ce qui fait vibrer et crée du lien). Objectif : générer de l’attachement, raconter une histoire, faire vibrer l’autre.

• Les notes de fond (ce qui reste, ce qui marque). Objectif : construire une identité reconnaissable entre mille, qui laisse une empreinte.

Comme un parfum qu’on n’oublie pas. Comme une présence qui reste dans l’air. Comme une sensation qui revient, encore et encore.

En parfumerie, on dit :
“Dis-moi ce que tu portes, je te dirai qui tu es.”

En personal branding ou sillage personnel, on pourrait dire :
“Montre-moi ton contenu, tes faits et gestes… et je te dirai qui tu es.”